vendredi 25 décembre 2015

dimanche 20 décembre 2015

Nouvelle Lecture


Dernier livre en date que j'ai lu, ce petit livre de Pierre STREIT sur l'Armée Romaine.
Quelle merveilleuse machine de guerre que cette armée qui a su s'adapter à tous ces ennemis sur presque un millénaire.
Malgré quelques raclées dantesques elle a su imposé sa puissance à tout le monde méditerranéen de l'époque.
Sa petite faiblesse était son commandement un peu faible même si certains furent de grands stratèges comme Marius, César, Trajan etc...
Pour moi ce fut la meilleure armée de tous les temps.




Héritiers du modèle grec, les Romains restent dans l’Antiquité ceux qui ont le mieux concilié l’exigence de mobilité et de puissance de choc en remédiant aux insuffisances de la phalange grecque. Malgré les différents emprunts faits aussi bien auprès des Grecs que des Carthaginois ou encore des Gaulois, la synthèse est restée romaine. L’unité de base de l’armée romaine dès le IIe siècle avant notre ère, la cohorte, a survécu de nos jours sous la forme du bataillon.
Il en va de même du manipule, l’équivalent d’une compagnie renforcée. Ce livre n’a pas la prétention d’expliquer le fonctionnement de l’armée romaine au travers des siècles, mais plutôt d’en étudier l’originalité, avec ses forces et ses faiblesses.

Pierre Streit, historien, travaille pour le Département fédéral de la défense. Il est directeur scientifique du Centre d’histoire et de prospective militaires de Lausanne-Pully, membre du comité de l’Association suisse d’histoire et de sciences militaires, auteur de plusieurs livres d’histoire militaire, dont Histoire militaire de la Suisse (Infolio, 2006)




samedi 19 décembre 2015

Iron Cross



J’ai reçu la règle de Great Escape Game « Iron Cross », règle de figurines sur la WW2. J’aime bien le concept, c’est très épuré sur certaines choses un squad est composé de 4 à 5 fantassins qui lance soit 1 ou 2 dés (si tu as des LMG) et tu ne fais pas de mort mais tu donnes des marqueurs de moral et dès que l’unité atteint le seuil maxi de son moral elle est enlevé (ex : un détachement allemand à 6 pts de moral).
Ceci permet de toujours avoir pas mal de figurines sur la table et pas des squads de 10 ou il te reste un bonzomme en fin de partie.




L’activation est génial, le joueur as un token par unité + 2 pour le HQ (plus d’autres suivant certains scenarios) et il joues un token pour activer son unité qui peut faire deux actions (bouger et tirer ou tirer et bouger, un mouvement rapide compte comme deux action) et si le joueur veux la réactiver il rejoues un token mais dois faire un 2+ et ainsi de suite, 5 tokens il devra faire un 5+ pour la réactiver une 5ème fois plus des malus pour les marqueurs de moral que l’unité possède, mais les tokens joués sur une unité manqueront peut être plus tard pour les autres unités.

Ce qui est bien aussi c’est l’action de réaction de l’adversaire, s’il possède des tokens il peut interrompre l’action ennemie en jouant un token et en faisant un 3+ au dé. Et si le joueur en réaction fait un 6+ lors de sa réaction, il prend l’initiative.
Par contre il n’y a pas de longueur pour les armes mais un bonus à 30cm ou moins.
Les tirs se font avec un D10 et le score de base est 5+ avec des modifs suivant si le tireur ou la cible ont bougé, si le tir est à moins de 30cm.

Chaque touche réussie donne un marqueur de moral à l’unité cible, suivant le calibre de l’arme et si c’est de l’infanterie d’autres marqueurs de moral peuvent être ajouté.
Lors d’un tir contre un char il faut lancer un D10 que l’on ajoute à la puissance de l’arme et on le compare au blindage du char. Ensuite on lance un D6 et on regarde les dégâts sur la table de destruction.

Le mortier peut soit tirer en directe ou être guidé par une autre unité.
La partie test de moral est simple aussi et fun, le joueur joue un token et lance un D6, sur un 1 ou 2 rien, sur 3, 4,5 on retire un marqueur moral et sur un 6 tous les marqueurs d’une unité.

D’autres petites règles spéciales viennent agrémenter le jeu comme, le HQ, lance-flammes, mortier, véhicule rare, réserve, longueur de partie aléatoire, Kampfgruppe, sniper, bombardement préliminaire, elite, fanatique etc…

Ici vous pouvez déjà récupérer un supplément avec les Waffen SS, para US et Anglais et troupes d'assauts soviétiques


Aide de jeu Iron Cross



Je ferais un petit AAR d’ici peu.

samedi 12 décembre 2015

Nouvelle lecture

J'ai lu dernierement le livre de Christopher Clark "Les somnambules" Eté 1914 Comment l'Europe a marché vers la guerre. Bon les 800 pages ne traitent pas que de l'été 1914 l'auteur remonte au début du XXème siècle voir même un peu avant, mais il commence principalement par l'assassinat du roi de Serbie et de sa femme.

C'est un livre vraiment passionnant bien écrit comme toujours avec Christopher Clark, mais il peut faire polémique sur certains points de vue. En effet il charge pas mal les pays de l'Entente au niveau responsabilité, surtout les Russes et leur allié français ainsi que les nationalistes serbes. Certains personnages sont plus responsables pour lui que d'autres comme, le diplomate russe à Belgrade, certains ministres russe et Poincaré le président de la République française.

Il est moins incisifs avec les militaires allemands et autrichiens hormis Conrad von Hotzendorf.
Mais c'est un livre à lire d'une grande richesse.







Le 28 juin 1914, dans Sarajevo écrasée de soleil, un certain Gavrilo Princip se réfugie à l'ombre d'un auvent pour guetter le cortège officiel de l'archiduc François-Ferdinand... Cinq semaines plus tard, le monde plonge dans une guerre qui entraînera la chute de trois empires, emportera des millions d'hommes et détruira une civilisation. Pourquoi l'Europe, apparemment prospère et rationnelle, était-elle devenue si vulnérable à l'impact d'un unique attentat perpétré à sa périphérie ? 

Quels formidables jeux d'alliances géopolitiques toujours fluctuantes et d'intérêts nationaux contradictoires se mêlaient-ils ? Quelles craintes ancestrales, quelles mythologies nationales animaient les opinions publiques et influencèrent les décisions des diplomates ?

C'est ce que raconte cette fresque magistrale. Multipliant les points de vue et faisant dialoguer avec brio études classiques et sources inédites (en anglais, allemand, français, bulgare, serbe et russe), Christopher Clark replace les Balkans au coeur de la crise la plus complexe de l'histoire moderne et en décrit minutieusement les rouages. Plus clairement que jamais, il montre que rien n'était écrit d'avance : l'Europe portait en elle les germes d'autres avenirs, sans doute moins terribles.

Mais de crise en crise, les personnages qui la gouvernaient, hantés par leurs songes et aveugles à la réalité des horreurs qu'ils allaient déchaîner, marchèrent vers le danger comme des somnambules.