jeudi 25 juin 2015

Ligne de Front n°56


Voici le numéro 56 de Ligne de Front




Qu'es-ce que le «Blitzkrieg»?

 

- Introduction

 

Lorsqu’il s’apprête à jeter ses troupes sur la Pologne ce funeste 1er septembre 1939, Hitler est à la tête d’une armée supérieurement entraînée et conduite.

- Les racines «Blitzkrieg»

 

Pour autant, l’utilisation commune de différentes branches et services dans des actions agressives conjointes n’est pas totalement nouvelle : déjà, en novembre 1916, le Generalleutnant Falkenhayn, l’ex-chef de l’état-major général alors en pleine campagne de Roumanie, met sur pied, à partir de sa 9. Armee, un groupement de circonstance motorisé interarmes de 500 hommes. Celui‑ci est chargé de forcer les Portes de fer, au sud du royaume.

- De la théorie à l'application

 

Pour les généraux d’armée, de corps d’armée, de divisions – et leurs états-majors –, appliquer le « Blitzkrieg », qui est un concept théorique et donne lieu à différentes interprétations, est fonction de leur personnalité. Si tous semblent s’accorder sur le fait qu’il caractérise une notion de mise en œuvre d’opérations à grande échelle, une offensive fulgurante et hyper-violente destinée à battre l’ennemi par surprise grâce à la supériorité du feu, certains l’assimilent à de la stratégie, d’autres à de la tactique, d’autres enfin à de l’art opérationnel…

- De la transition à la défaite

 

Désormais, le « Blitzkrieg », lorsqu’il est appliqué, ne peut être développé selon un procédé systématique caractérisé par la formulation des théories, mais plutôt dans une conjoncture empirique et aléatoire. De plus, puisque les différents théâtres des opérations diffèrent au niveau de la tactique opérationnelle, sa nature change.

- L'Italie tactique et stratégie pour une guerre courte

 

Lorsque le Duce [2] Benito Mussolini décide d’impliquer l’Italie dans les hostilités le 10 juin 1940 afin de ne point « laisser l’Allemagne vaincre seule » et ainsi assurer la pérennité du régime fasciste, sa stratégie n’est fondée que sur l’illusion. Le pays, en effet, n’est pas prêt à affronter une guerre longue, alors que, depuis 1925, celui‑ci est censé être « organisé pour la guerre ». En pleine refonte pour une partie d’entre elles, les forces armées italiennes souffrent de multiples handicaps qui en font un instrument inadapté à la guerre moderne.

- Le Japon un principe offensif contrarié

 

La guerre éclair se définit comme une offensive brutale menée en vue d’obtenir une victoire décisive rapide. Cette stratégie s’appuie sur la concentration en un Schwerpunkt, sur un front limité, d’une force mécanisée capable de provoquer une rupture du dispositif adverse. Basée sur l’action conjointe de forces mécanisées (blindés, infanterie mécanisée ou motorisée) soutenues par d’importants moyens aériens et terrestres (chasseurs-bombardiers, artillerie, génie), elle privilégie la vitesse d’exécution en vue de finaliser dans le meilleur des cas un encerclement conduisant à l’anéantissement des forces adverses.

- Épilogue

 

On a vu que le terme « Blitzkrieg » prêtait à équivoque, qu’il était différemment interprété par les uns et les autres. En fait, en l’évoquant, les stratèges ne semblent avoir été d’accord que sur l’équation suivante : pénétration – mécanisation – encerclement. Concept théorique, il n’a été appliqué avec succès au niveau stratégique qu’en 1940 (bien que pour certains historiens, le doute subsiste quant à une réelle suite d’actions concertées séquentielles dans le cadre du Plan Jaune…), et avec insuccès en 1941 en Union soviétique, les grandes batailles d’encerclement, pour impressionnantes qu’elles soient, restant dans le cadre de la tactique à grande échelle.

+ Invention militaires

 

Le radar

 

Durant la Seconde Guerre mondiale, le radar devient un élément primordial des opérations militaires. Rappelons que la télédétection est une branche de l’électronique au même titre que la radio qui a connu un formidable essor durant la guerre de 1914‑18.

+ Actualité

 

Entretien avec David Zambon

 


+ Actualité

 

Band of Brothers en Normandie

 


+ La neige et le feu (partie 1)

 

La 82nd Airborne Division en Ardenne

 

Si les combats de la 101st Airborne Division à Bastogne constituent un sujet quasi mythique, le rôle de la 82nd Airborne Division durant la bataille des Ardennes est moins connu. Les mérites de l’« All American » valent pourtant bien ceux de leurs frères d’armes des « Screaming Eagles » dans cette campagne durant laquelle la neige et le froid causèrent autant de pertes que le feu ennemi.

+ Sang et gloir sur la Volkhov

Avec la SS-Polizei-Division

 

Depuis septembre 1941, Leningrad, la capitale historique de la Russie, est encerclée par l’armée allemande. La SS‑Polizei-Division, qui dépend de la 18. Armee du Generaloberst Von Küchler, fait partie des forces assaillantes et se retrouve au sud-ouest de la ville. Commandée depuis le 15 décembre par le SS‑Brigadeführer Wünnenberg, elle fait face au Front de Leningrad au nord (lieutenant général Khozine) et au Front de la Volkhov à l’est (général Meretskov).

dimanche 7 juin 2015

Nouvelle lecture


L’État hitlérien, origine et évolution des structures de Troisième Reich de Martin BROSZAT est un livre d'histoire sur les Institutions Politiques sous le gouvernement d'Adolf Hitler.

Contrairement à l'image qui en ressort, le pouvoir des nazis est un pouvoir bordélique chaque grand ponte du régime tir le drap vers lui, chacun essai de torpiller son petit kamarad pour avoir les faveurs du Fuhrer. C'est aussi un pouvoir et ça je ne l'apprendrais à personne, d'une brutalité extrême et par dessous tout criminel.
C'est un livre très intéressant mais il faut aimer la période et surtout la partie politique du régime car l'auteur a traité toute les parties du régime qu'elle soit juridique, administrative, religieuse, militaire etc...







Descriptions du produit

Présentation de l'éditeur

Martin Broszat (1926-1989) est l’un des historiens allemands du nazisme les plus importants. Il est le fondateur de l’école dite « fonctionnaliste » qui inspire encore les travaux actuels. Il a été professeur à Cologne puis à l’Institut d’histoire contemporaine (IFZ) de Munich, dont il fut le directeur pendant plus quinze ans. Voici enfin en poche le livre de référence sur le IIIe Reich de l’historien allemand Martin Broszat, publié en 1969 et qui a bouleversé la vision du nazisme. Contrairement aux historiens qui, jusqu’alors, favorisaient une lecture du régime à partir des grands dignitaires, tels Hitler, Himmler ou Goering, et de leurs intentions, Broszat a été le premier à penser la structure des institutions : L’État hitlérien souligne combien la chaîne de commandement est soumise à des aléas, et il met en évidence une forte concurrence au sein du monde nazi, qu’il finit par qualifier de « polycratie ». Avec un rare brio, Broszat choisit d’écarter le jugement moral si lourd sur cette époque pour replacer chaque décision dans son contexte. Ce « fonctionnalisme » permet donc de reconstituer précisément les actions politiques et militaires, la fabrication de la société allemande et jusqu’au processus d’extermination.

Biographie de l'auteur

Martin Broszat (1926-1989) est l'un des historiens allemands du nazisme les plus importants. Il est le fondateur de l'école dite " fonctionnaliste " qui inspire encore les travaux actuels. Il a été professeur à Cologne puis à l'Institut d'histoire contemporaine (IFZ) de Munich, dont il fut le directeur pendant plus quinze ans.

mercredi 3 juin 2015

Batailles et Blindés 67

Voici la sortie de l'excellent magazine Batailles et Blindés.



Sommaire du numéro 67 :

Panzer Marsch!

Commander une Panzer-Division

 

XL et VBCI en pologne !

 

Hasta la victoria siempre !

 Les combats blindés durant l'affaire de la baiedes Cochons

 

L'apocalypse à l'est !

 La bataille de Moscou, 1re partie

 

Baptême du feu de la «Hitlerjugend»

Retour d'expérience du Major Jürgensen

 

Les matériels modernes de l'armée russe

 

Les premiers chez Hitler !

Le Half-Track «Strasbourg"», de Grussenheim à Berchtesgaden

 

Blindorama

Indes 1932 - 1945