vendredi 25 décembre 2015

dimanche 20 décembre 2015

Nouvelle Lecture


Dernier livre en date que j'ai lu, ce petit livre de Pierre STREIT sur l'Armée Romaine.
Quelle merveilleuse machine de guerre que cette armée qui a su s'adapter à tous ces ennemis sur presque un millénaire.
Malgré quelques raclées dantesques elle a su imposé sa puissance à tout le monde méditerranéen de l'époque.
Sa petite faiblesse était son commandement un peu faible même si certains furent de grands stratèges comme Marius, César, Trajan etc...
Pour moi ce fut la meilleure armée de tous les temps.




Héritiers du modèle grec, les Romains restent dans l’Antiquité ceux qui ont le mieux concilié l’exigence de mobilité et de puissance de choc en remédiant aux insuffisances de la phalange grecque. Malgré les différents emprunts faits aussi bien auprès des Grecs que des Carthaginois ou encore des Gaulois, la synthèse est restée romaine. L’unité de base de l’armée romaine dès le IIe siècle avant notre ère, la cohorte, a survécu de nos jours sous la forme du bataillon.
Il en va de même du manipule, l’équivalent d’une compagnie renforcée. Ce livre n’a pas la prétention d’expliquer le fonctionnement de l’armée romaine au travers des siècles, mais plutôt d’en étudier l’originalité, avec ses forces et ses faiblesses.

Pierre Streit, historien, travaille pour le Département fédéral de la défense. Il est directeur scientifique du Centre d’histoire et de prospective militaires de Lausanne-Pully, membre du comité de l’Association suisse d’histoire et de sciences militaires, auteur de plusieurs livres d’histoire militaire, dont Histoire militaire de la Suisse (Infolio, 2006)




samedi 19 décembre 2015

Iron Cross



J’ai reçu la règle de Great Escape Game « Iron Cross », règle de figurines sur la WW2. J’aime bien le concept, c’est très épuré sur certaines choses un squad est composé de 4 à 5 fantassins qui lance soit 1 ou 2 dés (si tu as des LMG) et tu ne fais pas de mort mais tu donnes des marqueurs de moral et dès que l’unité atteint le seuil maxi de son moral elle est enlevé (ex : un détachement allemand à 6 pts de moral).
Ceci permet de toujours avoir pas mal de figurines sur la table et pas des squads de 10 ou il te reste un bonzomme en fin de partie.




L’activation est génial, le joueur as un token par unité + 2 pour le HQ (plus d’autres suivant certains scenarios) et il joues un token pour activer son unité qui peut faire deux actions (bouger et tirer ou tirer et bouger, un mouvement rapide compte comme deux action) et si le joueur veux la réactiver il rejoues un token mais dois faire un 2+ et ainsi de suite, 5 tokens il devra faire un 5+ pour la réactiver une 5ème fois plus des malus pour les marqueurs de moral que l’unité possède, mais les tokens joués sur une unité manqueront peut être plus tard pour les autres unités.

Ce qui est bien aussi c’est l’action de réaction de l’adversaire, s’il possède des tokens il peut interrompre l’action ennemie en jouant un token et en faisant un 3+ au dé. Et si le joueur en réaction fait un 6+ lors de sa réaction, il prend l’initiative.
Par contre il n’y a pas de longueur pour les armes mais un bonus à 30cm ou moins.
Les tirs se font avec un D10 et le score de base est 5+ avec des modifs suivant si le tireur ou la cible ont bougé, si le tir est à moins de 30cm.

Chaque touche réussie donne un marqueur de moral à l’unité cible, suivant le calibre de l’arme et si c’est de l’infanterie d’autres marqueurs de moral peuvent être ajouté.
Lors d’un tir contre un char il faut lancer un D10 que l’on ajoute à la puissance de l’arme et on le compare au blindage du char. Ensuite on lance un D6 et on regarde les dégâts sur la table de destruction.

Le mortier peut soit tirer en directe ou être guidé par une autre unité.
La partie test de moral est simple aussi et fun, le joueur joue un token et lance un D6, sur un 1 ou 2 rien, sur 3, 4,5 on retire un marqueur moral et sur un 6 tous les marqueurs d’une unité.

D’autres petites règles spéciales viennent agrémenter le jeu comme, le HQ, lance-flammes, mortier, véhicule rare, réserve, longueur de partie aléatoire, Kampfgruppe, sniper, bombardement préliminaire, elite, fanatique etc…

Ici vous pouvez déjà récupérer un supplément avec les Waffen SS, para US et Anglais et troupes d'assauts soviétiques


Aide de jeu Iron Cross



Je ferais un petit AAR d’ici peu.

samedi 12 décembre 2015

Nouvelle lecture

J'ai lu dernierement le livre de Christopher Clark "Les somnambules" Eté 1914 Comment l'Europe a marché vers la guerre. Bon les 800 pages ne traitent pas que de l'été 1914 l'auteur remonte au début du XXème siècle voir même un peu avant, mais il commence principalement par l'assassinat du roi de Serbie et de sa femme.

C'est un livre vraiment passionnant bien écrit comme toujours avec Christopher Clark, mais il peut faire polémique sur certains points de vue. En effet il charge pas mal les pays de l'Entente au niveau responsabilité, surtout les Russes et leur allié français ainsi que les nationalistes serbes. Certains personnages sont plus responsables pour lui que d'autres comme, le diplomate russe à Belgrade, certains ministres russe et Poincaré le président de la République française.

Il est moins incisifs avec les militaires allemands et autrichiens hormis Conrad von Hotzendorf.
Mais c'est un livre à lire d'une grande richesse.







Le 28 juin 1914, dans Sarajevo écrasée de soleil, un certain Gavrilo Princip se réfugie à l'ombre d'un auvent pour guetter le cortège officiel de l'archiduc François-Ferdinand... Cinq semaines plus tard, le monde plonge dans une guerre qui entraînera la chute de trois empires, emportera des millions d'hommes et détruira une civilisation. Pourquoi l'Europe, apparemment prospère et rationnelle, était-elle devenue si vulnérable à l'impact d'un unique attentat perpétré à sa périphérie ? 

Quels formidables jeux d'alliances géopolitiques toujours fluctuantes et d'intérêts nationaux contradictoires se mêlaient-ils ? Quelles craintes ancestrales, quelles mythologies nationales animaient les opinions publiques et influencèrent les décisions des diplomates ?

C'est ce que raconte cette fresque magistrale. Multipliant les points de vue et faisant dialoguer avec brio études classiques et sources inédites (en anglais, allemand, français, bulgare, serbe et russe), Christopher Clark replace les Balkans au coeur de la crise la plus complexe de l'histoire moderne et en décrit minutieusement les rouages. Plus clairement que jamais, il montre que rien n'était écrit d'avance : l'Europe portait en elle les germes d'autres avenirs, sans doute moins terribles.

Mais de crise en crise, les personnages qui la gouvernaient, hantés par leurs songes et aveugles à la réalité des horreurs qu'ils allaient déchaîner, marchèrent vers le danger comme des somnambules.

dimanche 8 novembre 2015

Nouvelle lecture

Je viens de terminer le dernier livre de Pierre Maraval, "Les fils de Constantin", excellente thèse sur le IVème siècle romain et la lutte entre les fils du grand Constantin, les usurpateurs et le roi des rois Perse Shapur Ier.

Le livre à pour sujet majeur Constance II, car les deux autres fils Constantin II et Constant ont peut régné voir très peu pour le dernier. L'assassinat politique était très répandu à durant cette époque.
2/3 tiers du livre est sur la vie politique, économie des trois fils dont une grosse partie comme je le disais sur Constance II. Le dernier 1/3 est sur le christianisme dans l'Empire durant cette période.

C'est un excellent livre, très vivant, bien écrit, très agréable à lire, je le recommande car c'est une période riche de l'Histoire qui mériterait d'être plus connue.







Ils ont été éclipsés par la gloire de leur père, Constantin (272-337), premier empereur chrétien et bâtisseur de Constantinople. Figure écrasante et magnifique qui fit oublier l’œuvre accomplie par ses trois héritiers, Constantin II, Constance II et Constant. Destins souvent tragiques que fait revivre cette grande fresque historique, entre guerres fratricides et révolutions de palais, expéditions contre les Perses et les barbares et christianisation des confins de l'empire, schismes et hérésies, œuvre législative et réformes économiques.
A travers les figures de ces trois frères trop souvent caricaturés en nouveaux Atrides, Pierre Maraval propose une lecture originale du IVe siècle, époque charnière marquée par un foisonnement intellectuel et religieux qui annonce le basculement de l'Antiquité dans l'ère médiévale. Il montre surtout comment Constance, et dans une moindre mesure, Constant, ont moins terni l'héritage de leur père qu'ils ne se sont inspirés de sa conduite dans le but de poursuivre son œuvre.

dimanche 1 novembre 2015

Nouvelle lecture

J'ai lu dernièrement ce livre que est consacré aux Mythes de la Seconde Guerre Mondiale sous la direction de Jean Lopez et Olivier Wieviorka. C'est un excellent livre en 23 chapitres, qui remet en place pas mal d'idées reçues sur la Seconde Guerre Mondiale.
Par exemple les armes miracles auraient pu changer le cours de la guerre, Albert Speer était fort en marketing. Qu'en 1940 l'armée allemande était largement supérieur à la France et que notre pays était condamné à l'avance, que les italiens étaient tous des couards, que les Waffen SS étaient des sur hommes.
Bref un bon livre pour tout les amateurs de la WW2 et les autres apprendront des tas de choses intéressantes sur cette terrible période.







La Seconde Guerre mondiale semble aujourd'hui bien connue. Et pourtant. Les idées reçues sur ce conflit d'airain abondent. Desservant la cause de la connaissance, elles montrent surtout que la propagande de l'Axe comme celle des Alliés a durablement imprimé sa marque, bien au-delà de l'année 1945. Ce volume vise donc à rétablir quelques vérités en revenant, au crible de vingt-trois entrées, sur les grands mythes de cette guerre qui, tenus pour vérités d'Evangile, n'en restent pas moins erronés.

Ainsi, combien de Français persistent à croire que la défaite aux jours sombres de 1940 était inscrite dans les astres ? Que Pearl Harbor a signé une écrasante victoire de l'Empire nippon sur les Etats-Unis ou que Hitler n'a fait que devancer une attaque de Staline ? Que les soldats américains ne savaient pas se battre ou que les hommes de la Waffen-SS étaient des combattants d'élite ? Que le débarquement de Provence a été inutile ? Que les armes miracles allemandes auraient pu tout changer ou que Yalta vit le partage du monde entre Churchill, Roosevelt et Staline ? 

A ces questions essentielles, les meilleurs spécialistes apportent des réponses étonnantes au fil de chapitres courts et enlevés. Ce livre sans équivalent espère ainsi contribuer à porter un nouveau regard sur ce moment décisif dans l'histoire du monde. Souvent inattendues, parfois surprenantes, ses révélations sont toujours passionnantes. 

Dirigé par Jean Lopez, fondateur et directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, et Olivier Wieviorka, membre de l'Institut universitaire de France et professeur à l'ENS-Cachan. Contributeurs : Sébastien Albertelli, Vincent Arbarétier, Nicolas Aubin, Benoist Bihan, Bruno Birolli, François-Emmanuel Brézet, Patrick Facon, Daniel Feldmann, Pierre Grumberg, Hubert Heyriès, François Kersaudy, Julie Le Gac, Jean-Luc Leleu, Cédric Mas, Claire Miot, Jean-François Muracciole, Georges-Henri Soutou, Pierre-François Souyri, Maurice Vaïsse, Fabrice Virgili.

samedi 24 octobre 2015

Nouvelle lecture

J'ai lu dernièrement le livre de François Kersaudy sur "Les secrets du IIIème Reich" et j'ai appris une foultitude de chose sur ce régime criminel.
J'y ai appris des tas de choses comme par exemple que chaque dignitaire nazi avait un dossier sur ses principaux rivaux au sein de l’État. Qu'Hitler était une pharmacie ambulante, qu'il était résistant quand même vu la quantité de médocs qu'il prenait par jour.
D'autres choses que je connaissais mieux comme le fait d'envouter des salles durant ses discours, le fait qu'il divisait ses collaborateurs pour mieux les dompter, son problème avec les femmes.
Le livre est divisé en huit chapitre très agréable à lire, je recommande vivement ce livre pour ceux qui comme moi aime la période.

Ces épisodes sont au nombre de huit :
- les origines
- la conquête du pouvoir
- les haines internes
- la Nuit des longs couteaux
- Hitler & les femmes
- l'affaire Hess
- le cas Canaris
- la santé du Führer









Pourquoi Hitler a-t-il multiplié les efforts – et les cadavres – pour dissimuler ses origines ? Quelle est la vérité sur l'affaire Rudolf Hess, qui a donné lieu à tant de publications fantaisistes ? Quelle était la nature exacte des relations du Führer avec les femmes ? 
Que s'est-il vraiment produit durant la Nuit des longs couteaux ? Le pari fait par l'auteur est que, sur tous ces sujets, les lecteurs trouveront la réalité plus passionnante que n'importe quelle fiction. " 
Les Secrets du IIIe Reicha le double mérite d'apporter du neuf et de clarifier en huit chapitres denses, abondamment sourcés et formidablement mis en musique, l'histoire d'Hitler. "

lundi 12 octobre 2015

Nouvelle lecture

Après ma grande déception du livre "L'Histoire commence à Sumer", je n'ai pas voulu en rester là et en apprendre toujours plus sur cette civilisation extrêmement riche de l'Orient Ancien.

J'ai donc lu le livre de Georges Roux qui n'est pas historien à la base mais qui maitrise magistralement l'Histoire de cette période, que ce soit au niveau archéologique, politique, religieux.
La partie pour moi le moins intéressant est la partie du Néolithique, n'étant pas un fan de la préhistoire ce fut un peu ennuyeux.

Mais l'histoire de l'Assyrie, de la Babylonie, des Hittites, Mittaniens, Akkadiens, Chaldéens est tellement bien raconté que malgré les noms exotiques de certains rois ou personnages importants celà ce lit comme un roman, un roman de 2 millénaires quand même. :-)

Je le conseille à toute personne qui s'intéresse à l'Orient Ancien et qui veut survoler 3000 ans d'Histoire intense.









  • Poche: 600 pages
  • Editeur : Seuil; Édition : Ed. rev. et augm (2 février 1995)
  • Collection : Points Histoire
  • Langue : Français


" On commence à s'aviser qu'une meilleure intelligence de la continuité historique nous interdit d'arrêter la remontée de notre passé au monde grec, d'une part, biblique de l'autre, mais nous incite à poursuivre plus haut encore, jusqu'aux limites de la connaissance historique, jusqu'aux plus anciens documents écrits - en Mésopotamie, vers trois mille ans avant notre ère.
C'est là qu'est née alors la plus vieille haute civilisation connue. C'est là, nous le savons aujourd'hui, qu'il faut chercher nos plus vieux papiers de famille, et nos plus vieux parents identifiables en ligne ascendante directe. Je me félicite que nous soit donné à tous, professionnels aussi bien que grand public cultivé, ce guide excellent, clair, complet, agréable à lire, qui rappellera aux premiers et révélera aux seconds la trajectoire entière de cette antique civilisation exemplaire, désormais intégrée à notre patrimoine.
" Jean Bottéro, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (assyriologie) La présente édition a été entièrement revue et augmentée par l'auteur en fonction des découvertes et travaux qui ont été faits depuis la première édition de cet ouvrage.

mercredi 23 septembre 2015

Batailles et Blindés 69

Voici le dernier numéro de Batailles et Blindés un numéro bien sexy le 69. Ok c'est une blague pourrave mais je n'ai pas pu m'en empêcher. :-)






Sommaire :

Hallali à l'Ouest

La bataille de la Ruhr (29 mars - 18 avril 1945)

Mars 1945. Les forces alliées lancent leur dernier effort sur le front de l’Ouest en enfonçant les lignes allemandes sur le Rhin et en exécutant une vaste manœuvre d’encerclement de la Ruhr, le poumon industriel du Reich. Cette offensive, décriée par une partie du camp allié, conforte l’option défendue par Eisenhower : elle détruit le groupe d’armées le plus puissant de la Wehrmacht et la prive de ses usines et matières premières.

Tanques,ordem e progresso

Les blindés artisanaux des révolutions brésiliennes

Le Brésil est traversé tout au long des années 1920 et 1930 par des soulèvements et des révolutions qui voient les belligérants des provinces entrées en sédition faire preuve de la plus grande ingéniosité pour doter leurs rangs d’automitrailleuses, chars et même trains blindés. Et force est de constater que l’imagination des rebelles brésiliens est sans borne ! Santiago Rivas nous plonge dans ce pan de l’histoire de l’Amérique latine très peu connu chez nous.

La bataille de Prokhorovka

Le mythes du grand choc des blindés ?

Le 12 juillet 1943, en pleine bataille de Koursk, se déroule le fameux engagement de Prokhorovka, réputé l’un des plus grands combats de chars de la Seconde Guerre mondiale, voire de l’Histoire. Il n’en est rien, quand bien même le choc entre la 5e armée de chars de la Garde et le SS-Panzer-Korps est d’une violence inouïe. Vincent Bernard analyse les dessous de cette bataille mythique qui marque symboliquement le début de la fin de la suprématie de la Panzerwaffe à l’Est.

Dans l'enfer du « chaudron » de Gazala

L'Afrika-Korps au bord du gouffre ?

En mai 1942, la Panzer-Armee « Afrika » lance une puissante offensive de contournement de la ligne de Gazala afin d’atteindre le port stratégique de Tobrouk qui avait échappé à Rommel l’année précédente. Rapidement, les unités mécanisées germano-italiennes se retrouvent adossées à un important champ de mines et piégées par les vigoureuses contre-attaques des blindés anglais. La bataille du « Chaudron » commence, et la situation est quasiment désespérée. Comment le « Renard du désert » est-il parvenu à se sortir de ce mauvais pas ? Réponse avec Benoît Rondeau.

Les divisions soviétiques de la guerre froide

Quintessence de puisssance blindée

Le Groupe de forces soviétiques en Allemagne de l’Est est le fer de lance du pacte de Varsovie durant la guerre froide. Ses divisions blindées et de fusiliers motorisés comptent parmi les mieux équipées et les mieux entraînées de toute l’Armée rouge. La mise en service de nouveaux matériels performants au cours des années 1980 en fait une force de frappe redoutable, apte à balayer l’OTAN en cas de conflit. Jean-Jacques Cécile, grand spécialiste du sujet, partage avec nous ses connaissances sur cette masse mécanisée hors du commun.

Actu : Tankovi Biathlon 2015

Depuis trois ans, l’Armée russe organise un événement sportif d’un genre bien particulier : un biathlon effectué avec… des chars ! Cette compétition, qui réunissait en août dernier pas moins de douze pays participants, tous sur T-72 B3 (seuls les Chinois concourent avec leur Type 96A national), est l’occasion pour ces armées de confronter leurs meilleurs équipages ainsi que leur savoir-faire en matière de combat blindé. Retour sur cette épreuve originale sans équivalent dans le monde à l’heure actuelle.

Blindorama

Mandchoukouo 1932 - 1945

État fantoche établi en 1932 par les Japonais dans le nord-est de la Chine, l’Empire du Mandchoukouo dispose d’une armée qui combat côte à côte avec son homologue japonaise jusqu’en août 1945. Des bandes irrégulières chinoises à l’Armée rouge en passant par les maquisards communistes de Mao, les petites unités motorisées mandchoues vont avoir fort à faire durant leurs treize années d’existence !

dimanche 20 septembre 2015

Nouvelle lecture

Voici le dernier livre que je viens de dévorer, je le dis tout de suite j'ai adoré, je ne connaissais pas Christopher Clark hormis de nom, mais c'est un grand historien et qui possède une belle plume.
Que ce livre est agréable à lire malgré ces plus de 800 pages il se lit comme un bon roman captivant.
D'ailleurs je me suis acheté son ouvrage "Les Somnambules". 

Il retrace l'Histoire de la Prusse principalement à partir de XVème siècle jusqu'à la fin qui a eut lieu peut après la Seconde Guerre Mondiale.
Il raconte de façon simple mais captivante l'histoire économique, religieuse, politique et sociologique de ce petit duché du Nord Est de l'Allemagne, qui deviendra un royaume au début du XVIIIème siècle. Avant d'être un leader de l'Empire Allemand après 1871. Contrairement à beaucoup d'idées répandues au début du XXème siècle, la Prusse n'était pas plus agressive et expansionniste que la France, l'Autriche ou la Russie par exemple.
Ceux qui ont fait le plus de mal à l'image de la Prusse furent les nazis qui dévoyèrent et abimèrent l'image de ce pays pour leurs vils propagandes néfastes.

Je le conseil vivement pour tout ceux qui s'intéressent à l'Histoire de l'Europe.








" La monarchie prussienne n'est pas un pays doté d'une armée, mais une armée dotée d'un pays ". Des marches de Brandebourg à sa disparition au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'histoire de l'ascension et de la chute d'un Etat qui a fait l'Allemagne par la diplomatie, mais aussi par " le sang et le fer " chers à Bismarck. " 
Ecrit avec une telle force et une telle clarté que j'en suis restée sidérée. " Antonia Fraser, Guardian Books of the Year " Un livre d'histoire exemplaire. " New York Times " Un livre d'histoire exemplaire. " New York Times

Biographie de l'auteur

Professeur d'Histoire à Cambridge, Christopher Clark est originaire d'Australie et a poursuivi ses études à Berlin. Son dernier ouvrage Les somnambules (Flammarion 2013) remporte un grand succès.

mercredi 9 septembre 2015

La version française de l'excellent règle Battlegroup est diponible en PDF pour 5£.

Attention il faut avoir au moins un livre avec les listes d'armées comme Overlord par exemple ou Fall on the Reich.

Mais le système de jeu est vraiment fluide, fun et historique.





BATTLEGROUP est un jeu de simulation de combat avec figurines permettant de reconstituer les batailles de la Seconde Guerre Mondiale, avec des figurines de 20mm ou de 15mm.
Ce livre regroupe les principales règles, expliquant de façon détaillée comment jouer, il inclut les règles de base de déplacement, de commande et contrôle des unités ainsi que de tir et de moral.
• Commander et Contrôler.
Les règles utilisent un système d’Ordres, qui fait de la prise de décisions tactiques difficiles, le coeur du jeu.
• TIR
Un système unique de tir comprenant deux niveaux: le tir de zone et le tir ciblé. Parfois immobiliser des unités ennemies par un feu nourri peut être aussi important que de les détruire.
• MORAL
Le système innovateur de marqueurs de Note de Combat rendra unique chaque partie.
Pour jouer, vous aurez aussi besoin d’une collection de figurines, d’une table de jeu, d’un adversaire et d’un des suppléments Théâtre de Bataille, qui vous fourniront tous les détails, des listes d’armées jusqu’à la personnalité de champs de bataille spécifiques, selon les différentes périodes de la guerre.

Ceci n’est pas un jeu complet

Dernière lecture

Durant mes vacances j'ai lu ce livre L'histoire commence à Sumer Broché  de Samuel Noah KRAMER. Je m'intéresse à la période de l'Orient Ancient, Sumer, Akkad, Babybone, Assur, période fascinante.
Mais pour le livre je n'en dirais pas autant, je me suis forcé à lire, extrèmement chiant à lire et je n'ai pas appris grand chose.
L'auteur délire avec la traduction des tablettes d'argile découvertes mais on apprend pas grand chose de la vie des gens de la région, que se soit au niveau politique, économique etc....

 


Il y a plus de trente ans, l'auteur de ce livre, savant de notoriété internationale, révélait au grand public la civilisation sumérienne, née en Mésopotamie, le sud de l'actuel Irak, voici quelque 5 000 ans.
Le miracle grec avait un précédent. Dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, les Sumériens avaient inventé l'écriture, fondé les premières Cités-Etats, formulé les premiers codes (le lois, donné leur première expression littéraire an Mythe et à l'Epopée, avec un lyrisme qui annonce les plus beaux textes de l'Ancien Testament.
 Pour une fois, les linguistes, infatigables, avaient précédé les archéologues et suggéré les fouilles qui devaient, avec la transcription des briques gravées de caractères cunéiformes, révéler au XXe siècle, stupéfait, que l'Histoire commence à Sumer.

dimanche 6 septembre 2015

Nouvelle lecture

Il y a quelque temps déjà, j'ai lu le dernier livre de Jean Yves LE NAOUR "1916". Le 3ème volume sur la Première Guerre Mondiale.
Comme pour le volume "1915", il fait la part trop belle à la politique intérieure française, c'est intéressant mais 1/4 du livre sur ça, c'est un peu trop pour moi.
Il survole trop rapidement certains fronts, parle peu de la monté en puissance de l'aviation et de l'arme sous marine.
Bref ce n'est pas un mauvais livre loin de là et je continuerais la suite mais ce n'est pas la grande fresque sur la Première Guerre Mondiale en langue française que j'attendais.
Il faudrait que les historiens français fassent de l'Histoire et arrête la sociologie.







Après les cruelles désillusions de 1914 et les offensives répétées, aussi meurtrières que vaines, de 1915, les stratèges tirent en 1916 les leçons de la guerre des tranchées et envisagent désormais de mener le conflit en scientifiques : finies les attaques à outrance de l'infanterie, place au feu roulant de l'artillerie, aux orages d'acier qui doivent tout annihiler sur leur passage.

Et pourtant, malgré les dizaines de millions de bombes lancées sur Verdun ou sur la Somme, le sacrifice des soldats français ou allemands a raison des espoirs placés dans ces batailles de matériel. Les opinions s'émeuvent, les députés ruent dans les brancards, l'Autriche-Hongrie s'épuise, la Russie se disloque, la Roumanie est écrasée, le pacifisme relève la tête et les poilus commencent à affirmer qu'ils en ont assez ! Mais comment sortir de l'abîme ? 

Tandis que la Grande-Bretagne est prête à se battre jusqu'au dernier Français, l'Allemagne affamée hésite entre une paix négociée et le jusqu'auboutisme de la guerre sous-marine, et les États-Unis, en embuscade, se verraient bien en faiseurs de paix sur le Vieux Continent. Avec le sens du récit qu'on lui connaît, Jean-Yves Le Naour alterne les points de vue d'en haut et d'en bas, et nous fait pénétrer dans les coulisses de la vie politique comme dans les cuisines des états-majors. Après 1914. La grande illusionet 1915. 

L'enlisement, 1916. L'enfer est le troisième volume d'une série qui renouvelle l'histoire de la Grande Guerre.

dimanche 26 juillet 2015

Ma dernière lecture

J'ai lu il y a quelques temps déjà, ce petit livre sur le Siècle d'Or de l'Espagne, j'ai un peu glandouillé sur mon blog :-)

Ce fut un petit livre fort intéressant qui malgré ses 300 pages est assez précis sur cette période couvrant deux siècles et englobant divers aspects historiques comme la politique, le religieux, le culturel, l'économie etc...

On y voit les forces et faiblesses des Habsbourg d'Espagne qui surent malgré l'étendu de leur empire gouverner au mieux avec les moyens de l'époque.

Bien avant le Royaume Uni, il y avait déjà un Empire ou le soleil ne se couche jamais.







Sommaire :
  • LE TEMPS DE L'EMPIRE
    • Les royaumes
    • Le roi, emblème d'une monarchie plurielle
  • LE TEMPS DE LA CIVILISATION
    • Les constructions sociales et religieuses
    • Les villes, relais et vecteurs


L'Espagne du long Siècle d'or a su construire un empire improbable, multiple et éclaté, sur lequel " le Soleil ne se couchait pas ". Un grand dessein politique s'est formé, qu'une dynastie chanceuse et avisée a pu conduire grâce au dynamisme d'un peuple. En dépit de grandes distances et disparités, la monarchie hispanique a établi et maintenu une maîtrise que les puissances rivales (France, Angleterre, Empire ottoman et plus tard Pays-Bas) ont longtemps dû admettre. En deux siècles, les Habsbourg d'Espagne, de Charles Quint à Philippe IV, ont réalisé un double modèle, politique et culturel, dont Bartolomé Bennassar et Bernard Vincent soulignent l'originalité, l'ingéniosité et la force. 

jeudi 25 juin 2015

Ligne de Front n°56


Voici le numéro 56 de Ligne de Front




Qu'es-ce que le «Blitzkrieg»?

 

- Introduction

 

Lorsqu’il s’apprête à jeter ses troupes sur la Pologne ce funeste 1er septembre 1939, Hitler est à la tête d’une armée supérieurement entraînée et conduite.

- Les racines «Blitzkrieg»

 

Pour autant, l’utilisation commune de différentes branches et services dans des actions agressives conjointes n’est pas totalement nouvelle : déjà, en novembre 1916, le Generalleutnant Falkenhayn, l’ex-chef de l’état-major général alors en pleine campagne de Roumanie, met sur pied, à partir de sa 9. Armee, un groupement de circonstance motorisé interarmes de 500 hommes. Celui‑ci est chargé de forcer les Portes de fer, au sud du royaume.

- De la théorie à l'application

 

Pour les généraux d’armée, de corps d’armée, de divisions – et leurs états-majors –, appliquer le « Blitzkrieg », qui est un concept théorique et donne lieu à différentes interprétations, est fonction de leur personnalité. Si tous semblent s’accorder sur le fait qu’il caractérise une notion de mise en œuvre d’opérations à grande échelle, une offensive fulgurante et hyper-violente destinée à battre l’ennemi par surprise grâce à la supériorité du feu, certains l’assimilent à de la stratégie, d’autres à de la tactique, d’autres enfin à de l’art opérationnel…

- De la transition à la défaite

 

Désormais, le « Blitzkrieg », lorsqu’il est appliqué, ne peut être développé selon un procédé systématique caractérisé par la formulation des théories, mais plutôt dans une conjoncture empirique et aléatoire. De plus, puisque les différents théâtres des opérations diffèrent au niveau de la tactique opérationnelle, sa nature change.

- L'Italie tactique et stratégie pour une guerre courte

 

Lorsque le Duce [2] Benito Mussolini décide d’impliquer l’Italie dans les hostilités le 10 juin 1940 afin de ne point « laisser l’Allemagne vaincre seule » et ainsi assurer la pérennité du régime fasciste, sa stratégie n’est fondée que sur l’illusion. Le pays, en effet, n’est pas prêt à affronter une guerre longue, alors que, depuis 1925, celui‑ci est censé être « organisé pour la guerre ». En pleine refonte pour une partie d’entre elles, les forces armées italiennes souffrent de multiples handicaps qui en font un instrument inadapté à la guerre moderne.

- Le Japon un principe offensif contrarié

 

La guerre éclair se définit comme une offensive brutale menée en vue d’obtenir une victoire décisive rapide. Cette stratégie s’appuie sur la concentration en un Schwerpunkt, sur un front limité, d’une force mécanisée capable de provoquer une rupture du dispositif adverse. Basée sur l’action conjointe de forces mécanisées (blindés, infanterie mécanisée ou motorisée) soutenues par d’importants moyens aériens et terrestres (chasseurs-bombardiers, artillerie, génie), elle privilégie la vitesse d’exécution en vue de finaliser dans le meilleur des cas un encerclement conduisant à l’anéantissement des forces adverses.

- Épilogue

 

On a vu que le terme « Blitzkrieg » prêtait à équivoque, qu’il était différemment interprété par les uns et les autres. En fait, en l’évoquant, les stratèges ne semblent avoir été d’accord que sur l’équation suivante : pénétration – mécanisation – encerclement. Concept théorique, il n’a été appliqué avec succès au niveau stratégique qu’en 1940 (bien que pour certains historiens, le doute subsiste quant à une réelle suite d’actions concertées séquentielles dans le cadre du Plan Jaune…), et avec insuccès en 1941 en Union soviétique, les grandes batailles d’encerclement, pour impressionnantes qu’elles soient, restant dans le cadre de la tactique à grande échelle.

+ Invention militaires

 

Le radar

 

Durant la Seconde Guerre mondiale, le radar devient un élément primordial des opérations militaires. Rappelons que la télédétection est une branche de l’électronique au même titre que la radio qui a connu un formidable essor durant la guerre de 1914‑18.

+ Actualité

 

Entretien avec David Zambon

 


+ Actualité

 

Band of Brothers en Normandie

 


+ La neige et le feu (partie 1)

 

La 82nd Airborne Division en Ardenne

 

Si les combats de la 101st Airborne Division à Bastogne constituent un sujet quasi mythique, le rôle de la 82nd Airborne Division durant la bataille des Ardennes est moins connu. Les mérites de l’« All American » valent pourtant bien ceux de leurs frères d’armes des « Screaming Eagles » dans cette campagne durant laquelle la neige et le froid causèrent autant de pertes que le feu ennemi.

+ Sang et gloir sur la Volkhov

Avec la SS-Polizei-Division

 

Depuis septembre 1941, Leningrad, la capitale historique de la Russie, est encerclée par l’armée allemande. La SS‑Polizei-Division, qui dépend de la 18. Armee du Generaloberst Von Küchler, fait partie des forces assaillantes et se retrouve au sud-ouest de la ville. Commandée depuis le 15 décembre par le SS‑Brigadeführer Wünnenberg, elle fait face au Front de Leningrad au nord (lieutenant général Khozine) et au Front de la Volkhov à l’est (général Meretskov).

dimanche 7 juin 2015

Nouvelle lecture


L’État hitlérien, origine et évolution des structures de Troisième Reich de Martin BROSZAT est un livre d'histoire sur les Institutions Politiques sous le gouvernement d'Adolf Hitler.

Contrairement à l'image qui en ressort, le pouvoir des nazis est un pouvoir bordélique chaque grand ponte du régime tir le drap vers lui, chacun essai de torpiller son petit kamarad pour avoir les faveurs du Fuhrer. C'est aussi un pouvoir et ça je ne l'apprendrais à personne, d'une brutalité extrême et par dessous tout criminel.
C'est un livre très intéressant mais il faut aimer la période et surtout la partie politique du régime car l'auteur a traité toute les parties du régime qu'elle soit juridique, administrative, religieuse, militaire etc...







Descriptions du produit

Présentation de l'éditeur

Martin Broszat (1926-1989) est l’un des historiens allemands du nazisme les plus importants. Il est le fondateur de l’école dite « fonctionnaliste » qui inspire encore les travaux actuels. Il a été professeur à Cologne puis à l’Institut d’histoire contemporaine (IFZ) de Munich, dont il fut le directeur pendant plus quinze ans. Voici enfin en poche le livre de référence sur le IIIe Reich de l’historien allemand Martin Broszat, publié en 1969 et qui a bouleversé la vision du nazisme. Contrairement aux historiens qui, jusqu’alors, favorisaient une lecture du régime à partir des grands dignitaires, tels Hitler, Himmler ou Goering, et de leurs intentions, Broszat a été le premier à penser la structure des institutions : L’État hitlérien souligne combien la chaîne de commandement est soumise à des aléas, et il met en évidence une forte concurrence au sein du monde nazi, qu’il finit par qualifier de « polycratie ». Avec un rare brio, Broszat choisit d’écarter le jugement moral si lourd sur cette époque pour replacer chaque décision dans son contexte. Ce « fonctionnalisme » permet donc de reconstituer précisément les actions politiques et militaires, la fabrication de la société allemande et jusqu’au processus d’extermination.

Biographie de l'auteur

Martin Broszat (1926-1989) est l'un des historiens allemands du nazisme les plus importants. Il est le fondateur de l'école dite " fonctionnaliste " qui inspire encore les travaux actuels. Il a été professeur à Cologne puis à l'Institut d'histoire contemporaine (IFZ) de Munich, dont il fut le directeur pendant plus quinze ans.

mercredi 3 juin 2015

Batailles et Blindés 67

Voici la sortie de l'excellent magazine Batailles et Blindés.



Sommaire du numéro 67 :

Panzer Marsch!

Commander une Panzer-Division

 

XL et VBCI en pologne !

 

Hasta la victoria siempre !

 Les combats blindés durant l'affaire de la baiedes Cochons

 

L'apocalypse à l'est !

 La bataille de Moscou, 1re partie

 

Baptême du feu de la «Hitlerjugend»

Retour d'expérience du Major Jürgensen

 

Les matériels modernes de l'armée russe

 

Les premiers chez Hitler !

Le Half-Track «Strasbourg"», de Grussenheim à Berchtesgaden

 

Blindorama

Indes 1932 - 1945