jeudi 30 janvier 2014

Le nerf de la guerre

Voici ma dernière lecture, Le Nerf de la Guerre, la longue histoire des relations dangereuses entre Argent et Guerre d'Alessandro Giraudo. Pour tout vous dire j'ai bien aimé ce livre qui traite d'un sujet rarement évoqué en Histoire, mais je suis un peu déçu car c'est relativement superficiel, j'aurais tant aimé qu'il approfondisse certains sujet.
Mais c'est vrai qu'en 400 pages traiter l'argent et la guerre de la Haute Égypte jusqu'au combat en Afghanistan, c'est quand même très chaud.
Mais j'ai appris pas mal de petites choses que je ne connaissais pas comme par exemple la période chaude au Groenland autour des années 800/900 par exemple.
Mais enfin de compte la richesse ne procure pas forcement la victoire au bout.





Description du livre : 

Des mines d'or de la Nubie qui financèrent l'armée des pharaons aux faux billets imprimés par Napoléon, des contrats des condottieri négociés devant notaire aux « guerres totales » du XXème siècle mobilisant toute l'épargne nationale, l'argent constitue bien le « nerf de la guerre ». Il est essentiel dans les conflits, pouvant même, parfois, déterminer l'issue des batailles. Pecunia nervus belli (sans argent, pas de velléité de guerre) avait prévenu Cicéron alors que la machine de guerre romaine, financée par les butins des différentes conquêtes, s'était imposée comme la plus puissante force militaire de l'Antiquité.
Pourtant l'argent reste la face cachée de la guerre et son rôle demeure presque toujours méconnu. Son influence n'a cessé de croître. Ainsi, les guerres asymétriques contemporaines voient les pays riches dépenser toujours plus pour atteindre l'objectif illusoire de « zéro mort » face à des groupes rebelles qui se financent grâce à la contrebande de drogues, de diamants ou de métaux rares...
Premier essai consacré à ce grand oublié de l'histoire militaire, Le Nerf de la guerre vous fera découvrir quarante siècles de liaisons dangereuses, perverses mais essentielles, entre l'argent et les guerres.

Biographie de l'auteur

Après des études à Turin, Gênes, Berkeley et Salzbourg, Alessandro Giraudo a travaillé à Turin, Milan, New York, Genève, Zurich, Amsterdam et Paris, où il est actuellement le Chief Economist du groupe international Tradition. Membre de la Société d'économie politique de Paris, il enseigne « Finance des marchés et gestion des risques» et « Histoire économique de la finance » à l'Institut supérieur de gestion de Paris. Il est l'auteur de Mythes et légendes économiques (Economica), de Money Tales (Economica) et de Au temps des comptoirs (François Bourin Éditeur) avec Philippe Chalmin. Il a participé à la rédaction de Toute la Finance (Hervé Hutin Eyrolles) et collabore à la publication annuelle du «Rapport Cyclope » (Economica) 

Détails sur le produit

  • Broché: 240 pages
  • Editeur : PIERRE DE TAILLAC (19 avril 2013)
  • Collection : SANS COLLECTION
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2364450101
  • ISBN-13: 978-2364450103
  • Dimensions du produit: 24 x 16 x 4,2 cm

jeudi 23 janvier 2014

Jeu de plateau ITALIA

Je viens de recevoir Italia un jeu de plateau dans la même veine que Britannia, aimant beaucoup ce dernier j'avais vu il y a quelques temps le jeu de Phalanx Games sur l'Italie et ses environ. J'ai hâte de le tester avec les copains du club.

"Italia c’est plus de onze siècles d’histoire italienne, s’étalant de 330 avant Jésus Christ jusqu’à l’an 820. Durant cette période, de nombreuses tribus, nations et empires ont envahi la péninsule italienne. La plupart de ces tribus venaient s’installer, mais après avoir chassé ou soumis les peuples installés avant elles. Mais chacune de ces tribus ne restaient qu’un certain temps, le temps de se faire envahir à son tour. 

Italia est divisé en 2 jeux très similaires : Italia I pour 3 joueurs, qui couvre l’histoire de l’Italie antique jusqu’à 80 av JC et l’essor de l’empire Romain et Italia II pour 4 joueurs qui commence au déclin de l’Empire Romain en 390 et explore l’histoire de l’Italie jusqu’en 820. 
Contrairement à la plupart des jeux, dans Italia vous dirigerez plusieurs nations et non une. Chacune de ces nations apparaît à un moment différent, chacune participant au cours de l’histoire de son mieux avant de se volatiliser en poussière. Durant le jeu, vous marquerez des points avec chacune de vos nations. Le joueur avec le plus de points à la fin de la partie sera le vainqueur !

Afin de respecter l’ordre des événements historiques, il y a des règles spécifiques à chaque nation. Pour une première approche du jeu, nous recommandons de débuter avec les règles standard. Par la suite, vous pourrez utiliser les règles avancées pour Italia I et Italia II.


La boite de jeu comprenant : 
* 1 plateau
* 30 cartes nation
* 6 planches de pions non découpées (
624 pions)
* 2 aides de jeu
* 6 dés
* 2 bloc-notes



vendredi 10 janvier 2014

Ligne de Front n°47

Voici le numéro 47 de l'excellent revue Ligne de Front des éditons Caraktere..


Sommaire de ce numéro 47 

 

Smashing the Foe!

Le chemin de croix de la 3rd Army en Lorraine

Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquent en Normandie, marquant la première étape de la libération de la France occupée. Le 25 juillet, les forces américaines, sous le commandement du Lieutenant General Omar Bradley, rompent les défenses allemandes à l’extrémité Ouest de la tête de pont et se répandent dans les grands espaces. La 3rd Army, sous le commandement du Lieutenant General Patton, devient opérationnelle le 1er août et se faufile dans la brèche.


Le lance-roquettes Hs 297 "Föhn"



À la fin de l’été 1944, des ingénieurs allemands de chez Henschel, sous l’égide du professeur Herbert Wagner, mettent au point une petite fusée sol‑air pour lutter contre les avions alliés volant à basse altitude. Elle est destinée à être tirée par salves grâce à un lance-fusées multiple qui prend l’appellation de Hs 297 « Föhn ».
Le Föhn, vent fort, chaud et sec du massif alpin, donne son nom à un phénomène météorologique, l’« effet de Föhn », qui crée de puissantes ondes de gravité ascendantes et descendantes pouvant atteindre des vitesses verticales de 10 mètres/seconde. Ce surnom symbolise donc une arme à la puissance dévastatrice. Celle‑ci est adoptée en septembre 1944 dans le cadre d’un programme d’urgence antiaérien, pour lequel il est prévu d’en fabriquer, d’ici à avril 1945, 1 000 exemplaires. Bien que la production débute comme prévu en octobre 1944, seules 50 unités auront été livrées en février 1945.

Les États-Unis à la croisée des chemins

L'avenir des forces spéciales

On a beau consulter les oracles, il est difficile de décrire avec précision ce que sera la posture qui caractérisera l’United States Special Operations Command (USSOCOM) lorsque la poussière afghane aura définitivement été emportée par le souffle de l’histoire.
À écouter les déclarations des uns et des autres, il est cependant dès à présent possible, sans aucune prétention à l’exhaustivité, de dégager certaines tendances lourdes qui vont grandement contribuer à orienter débats et évolutions. Au menu, entre autres : redécouverte des fondamentaux, féminisation (si, si…) et tutti quanti. Examinons cela d’un peu plus près.

Breslau

La dernière forteresse du Reich

Le siège de Breslau, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas le premier que connaît cette cité fondée au Xe siècle au carrefour de la Via Regia et de la route de l’ambre sous le nom de Vratislavia (aujourd’hui Wroclaw en Pologne). En effet, lors de la campagne de 1806-1807 contre la Prusse, le Prince Jérôme Bonaparte à la tête de troupes bavaroises et wurtembergeoises l’a assiégée du 6 décembre 1806 au 7 janvier 1807. Après la reddition de la place forte, il y a capturé 200 canons et 2 500 prisonniers. En 1813, le Roi de Prusse qui y était réfugié, a appelé son peuple à prendre les armes pour libérer la patrie. Cette ville représente donc un symbole important du nationalisme allemand.

Sturmgewehr 44

L'arme d'une nouvelle ère

Vers la fin des années 1920, les ingénieurs de l’armement allemands ont entamé une réflexion portant sur l’adoption d’une munition nouvelle à usage de l’infanterie. À cette époque, la cartouche de base de l’Armée allemande, héritée de la fin du XIXe siècle, demeure la 7,9mm Spitzgeschoss Patrone [1] ou balle S. L’expérience de la Grande Guerre a démontré que dans le cadre de combats d’infanterie, où la distance de tir n’excède jamais 400 mètres, celle‑ci était nettement trop puissante. Alors que toutes les nations sont confrontées au même problème, les ingénieurs allemands vont être les premiers à réfléchir à la conception d’une munition d’infanterie aux dimensions réduites, susceptible de nécessiter moins de matière première et d’occasionner un coût de fabrication moins élevé.

A l'assaut!

Tactiques des troupes de choc à l'est

Dans toutes les armées du monde, l’assaut représente pour le fantassin le moment de vérité : s’élancer à découvert sous le feu ennemi, avec la peur nouée au ventre.
En réchappera‑t‑il vivant ou pas ?

Von Manstein

Le génie de la stratégie

Pur produit de la caste militaire germano-prussienne, Erich von Manstein effectue une carrière sans faute. Général en 1936, à 49 ans, il s’impose comme l’un des officiers les plus doués de sa génération. De septembre 1939 à son éviction en mars 1944, il occupe sur le front et sans interruption des commandements de plus en plus importants qui le conduisent, à partir de 1942, à la tête d’un groupe d’armées. À la fois apprécié et redouté par Hitler en raison de son indépendance et de son fort caractère, il est fait Generalfeldmarschall en juillet 1942, devenant le dix‑neuvième officier général de la Wehrmacht à obtenir cette distinction.

Seuls au monde!

Les soldats oubliés du Mikado

Le 18 décembre 1974, dans une partie reculée de l’île de Morotai. Il est tôt dans la matinée lorsqu’une petite troupe de soldats indonésiens encercle une cabane dans une clairière. Un homme, nu, en sort. Il s’apprête à pénétrer dans la jungle lorsque les soldats en émergent, chantant le Kimigayo, l’hymne national japonais. L’homme, d’une maigreur extrême, se fige, terrifié.
Il se laisse emmener sans résistance. Le chef du groupe contacte ses supérieurs par radio et annonce :
« Mission accomplie. » Il est 8h15.